Exposition - Précédentes
Clara Peeters
Du 18 juin au 2 octobre 2016 inclus au Musée de la Rockoxhuis
Dans la foulée du Cabinet d'Or de petites expositions sont régulièrement organisées. Clara Peeters est la sixième.
L'Anversoise Clara Peeters (1594 – après 1657), l'une des rares femmes peintres de la période Baroque, était une pionnière dans le domaine de la nature morte. Cette exposition qui lui est dédiée rassemble des œuvres issues de collections privées et de musées belges et étrangers, dont le musée du Prado à Madrid.
Elle sera d'ailleurs présentée ensuite au Prado cet automne.
Power Flower, Natures mortes de fleurs aux Pays-Bas
Du 28-11-2015 au 28-03-2016
Dans le cadre du Cabinet d’Or, la Maison Rockox et le Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers (KMSKA) organisent plusieurs expositions à caractère intimiste. Power Flower, Natures mortes de fleurs aux Pays-Bas en est la cinquième.
De tout temps, l’art de Flandre, du Brabant et de Hollande a été caractérisé par une observation aiguisée de la nature et par la recherche du naturel. Et pourtant, plantes et fleurs n’ont orné jusqu’au seizième siècle que les pourtours des figurations de saints dans les livres d’Heures.
Avec l’intérêt croissant manifesté pour la botanique et l’éclosion de l’amour pour la nature, les artistes allaient traiter les fleurs de plus en plus fréquemment comme un thème indépendant et ce, dès 1600. Les peintres succombaient au charme du ‘Power Flower’.
Jan Brueghel, Jan Davidsz. De Heem, Osias Beert, Daniël Seghers, Rachel Ruysch et bien d’autres offrent à cette exposition leurs plus beaux bouquets.
Abraham Ortelius (1527-1598), sous le charme de l’Antiquité classique
Du 24 avril au 16 aout 2015
Ortelius est entré dans l’Histoire comme le géographe qui édita en 1570 le premier atlas mondial, Theatrum Orbis Terrarum. Mais son nom est encore associé à une autre primeur : il fut le premier à attirer l’attention sur les cartes historiques. Ortelius manifestait un intérêt particulier pour l’histoire de l’Antiquité classique et l’histoire biblique.
Dans sa première édition du Theatrum, il faisait déjà référence à des toponymes de l’Antiquité, ce dont il résulterait en 1587 une publication distincte : le Thesaurus Geographicus. Mais dans son Parergon également, qui rassemble les cartes historiques publiées précédemment dans diverses éditions du Theatrum, l’histoire de l’Antiquité et des régions européennes liées à l’Empire romain est traduite en cartes. À l’aide de sa célèbre collection muséale, d’une bibliothèque étendue et d’une riche collection de monnaies romaines, Ortelius reconstitua notamment les conquêtes de César en Gaule et les voyages des héros antiques Ulysse, Enée et les Argonautes. Dans ses textes d’accompagnement des cartes, il citait à chaque reprise ses sources de manière détaillée.
Ortelius partait aussi littéralement à la recherche de l’histoire; il voyagea en Italie, ce dont témoigne son célèbre opuscule Itinerarium per nonnullas Galliae Belgicae Partes. Mais plus près de chez nous également, il recherchait des traces de l’Antiquité classique, comme à Tongres, à Trèves et à Metz. À la fin de sa vie, il préparait la publication de la Tabula Peutingeriana, une copie d’une carte de voyage romaine du 3e/4e siècle.
Un de ses passe-temps de prédilection était la collection de monnaies; il possédait notamment des monnaies du Bas-Empire romain. Les monnaies et plus particulièrement les monnaies romaines, donnaient un visage à l’Histoire de ce temps. Ortelius publia son Deorum dearumque capita ex antiquis numismatibus Abrahami Ortelii geographi Regis collecta en 1573. Chez lui, histoire et cartographie sont indissociables. La géographie était pour lui l’œil de l’Histoire.
Ortelius et sa passion pour l’Histoire de l’Antiquité classique ne s’exposent pas sans motif à la Maison Rockox. Rockox et Ortelius étaient amis ; ils partageaient une passion pour la numismatique. La bibliothèque de Rockox comprenait les principales publications d’Ortelius et un portrait d’Ortelius ornait également son cabinet d’art.
Cette exposition montrera un choix de ces cartes historiques ainsi que quelques-unes des œuvres imprimées au moyen desquelles Ortelius reconstitua ses cartes. Le visiteur de l’exposition pourra voir ainsi comment Ortelius étendait ses connaissances et les représentait visuellement en les cartographiant.
Cette exposition à la Maison Rockox se fait en collaboration avec le Musée Plantin-Moretus / Cabinet des Estampes à Anvers. Le Dr Dirk Imhof, conservateur au Musée Plantin-Moretus / Cabinet des Estampes est commissaire de l’exposition et collabore dans ce cadre avec Hildegard Van de Velde, conservateur de la Maison Rockox.
Le Perroquet. 't Cierlijk schoon van haare veeren
08-11-2014 – 22-02-2015
Peter Paul Rubens, Sainte famille avec perroquet (détail), ©KMSKA, photo: Rik Klein Gotink
Dans le cadre du Cabinet d’Or, le Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers et la Maison Rockox organisent quelques expositions à petite échelle. Le Perroquet est la troisième de la série.
Après la brillante restauration de La Sainte Famille, dite Vierge au Perroquet de P.P. Rubens (KMSKA) qui reçoit une place d’honneur au sein du Cabinet d’Or, notre attention se tourne vers le perroquet dans les Beaux-Arts aux XVIe et XVIIe siècles. La beauté de son plumage était un plaisir pour l’œil et source d’inspiration pour de très nombreux artistes. Beauté, sagesse, virginité, diversité, amant … ne sont que quelques-uns des attributs qu’on lui prête.
Outre Rubens, Savery, Fijt, Jordaens, de Heem, Dürer, Schongauer et autres artistes sont représentés dans cette exposition par leur interprétation du perroquet.
Saint Jérôme, iconographie aux 16e et 17e siècles.
18 Janvier – 13 avril 2014
(Jan Sanders van Hemessen, Saint Jérôme, copyright KBC Erwin Donvil)Le Saint Jérôme de Jan Sanders van Hemessen occupait la place d’honneur dans le cabinet d’art de Nicolas Rockox ou groote saleth, où la célèbre oeuvre de P.P. Rubens, Samson et Dalila, était elle aussi exposée en bonne place. Le Saint Jérôme de Jan Sanders van Hemessen est de nos jours la seule oeuvre de la collection originale de Rockox qui soit encore présente au musée de son habitation et ce, en quelque sorte ‘in situ’.
Nous tentons de situer Saint Jérôme dans le contexte des Beaux-arts à la Renaissance et au cours de la période baroque en Europe occidentale. Au 16e siècle, Saint Jérôme représentait trente pour cent des représentations de saints mais, au 17e siècle également, le saint continuait à revêtir une signification importante dans les beaux-arts et il avait fonction d’exemple dans la Contre-Réforme et l’humanisme.