SALLE 1 Neerkamer (Rez-de-chaussée, maison Snijders)
Frans Snijders et son épouse Margriete de Vos habitaient de Fortuyne depuis 1622 ; ils vivaient auparavant dans une maison dans la Korte Gasthuisstraat, mais Frans avait acquis une solide réputation de peintre animalier, de natures mortes et de scènes de chasse, et pouvait à présent s'offrir une belle demeure patricienne dans la Keizerstraat. Après avoir fait son apprentissage auprès de Pieter Bruehgel II et d'Hendrick van Balen, il a probablement séjourné en Italie deux ans. En 1609, au début de la Trêve de douze ans, il était de retour à Antwerpen. Plus tard, il allait collaborer avec Peter Paul Rubens, et recevoir des commandes d'Espagne et des Provinces-Unies.
Frans Snijders (Antwerpen, 1579–1657)
- Nature morte
- Huile sur panneau
- Antwerpen, Maison Snijders&Rockox, inv 85.3
Cette nature morte respire le Baroque, avec un sens de la vitalité dans une composition bien spatialisée, une disposition parfaite, harmonieuse et naturelle, et des courbes gracieuses qui suggèrent le mouvement. Une diagonale imaginaire renforce la composition, partant du haut à gauche, suivant la branche d'abricots, pour arriver en bas à droite aux oiseaux morts. Les oiseaux morts soulignent, très littéralement, le thème de la nature morte. Tous les objets sont éclairés par une vive lumière blanche, tandis que l'arrière-plan reste sombre. Les fruits sont de la plus grande fraîcheur, tout juste cueillis, comme en témoignent par exemple les raisins, avec leur volume plein et leur surface mi-matte, mi-luisante, garantie de succulence.
Frans Snijders (Antwerpen, 1579–1657)
- Chasse au sanglier
- Huile sur toile, vers 1620–1630
- Antwerpen, Maison Snijders&Rockox inv. 77.165
Dos tourné à la rue, le regard est immédiatement attiré vers la scène de chasse dans la pièce arrière. L'espace fonctionne presque comme un théâtre, et nous nous trouvons ici pour ainsi dire devant un arrêt sur image d'un film palpitant. Un sanglier se défend de toutes ses forces contre une meute de chiens féroces, crocs découverts, yeux menaçants. Chiens chassant un sanglier : voilà qui respectait l'ordonnance édictée par les archiducs en 1613 : plume sur plume, poil sur poil. Seule l'épée pouvait donner le coup de grâce à l'animal.
Frans Snijders (Antwerpen, 1579–1657)
- Nature morte
- Huile sur panneau
- Antwerpen, Maison Snijders&Rockox, inv. 85.3
Cette nature morte respire le Baroque, avec un sens de la vitalité dans une composition bien spatialisée, une disposition parfaite, harmonieuse et naturelle, et des courbes gracieuses qui suggèrent le mouvement. Une diagonale imaginaire renforce la composition, partant du haut à gauche, suivant la branche d'abricots, pour arriver en bas à droite aux oiseaux morts. Les oiseaux morts soulignent, très littéralement, le thème de la nature morte. Tous les objets sont éclairés par une vive lumière blanche, tandis que l'arrière-plan reste sombre. Les fruits sont de la plus grande fraîcheur, tout juste cueillis, comme en témoignent par exemple les raisins, avec leur volume plein et leur surface mi-matte, mi-luisante, garantie de succulence.